Résumé :
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Débat sur l'enseignement de l'histoire du génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui privilégierait l'approche compassionnelle et émotionnelle. Entretien avec Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie, qui propose de sortir de l'ère victimaire et du registre émotionnel pour se concentrer davantage sur les processus politiques et idéologiques qui ont mené à la Shoah. Point de vue de l'historienne Annette Wieviorka, qui souligne l'importance des témoins dans l'enseignement de la Shoah, et qui suggère d'enseigner l'histoire du génocide juif en s'appuyant sur trois piliers : la solution finale, les victimes, et le rôle de ceux qui en étaient les contemporains.
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