Résumé :
|
Le changement climatique est envisagé sous l'angle de l'épistémologie, en analysant les arguments des climatosceptiques et des techno-optimistes. Réflexion critique sur les motifs émis par les climatosceptiques pour étayer leur doute, censé rejeter le dogme pseudo-scientifique du réchauffement climatique. Analyse de leur rhétorique et de leur détournement de la vérité. Extraits de textes de Georges Canguilhem et de Rachel Carson qui explicitent la possible nuisance faite à l'humanité par les humains eux-mêmes. Analyse du film "Soleil vert" (1974), de Richard Fleischer, qui révèle une économie circulaire fondée sur le cannibalisme à l'insu des humains, qui survivent dans un monde où il n'y a plus d'échanges possibles. Enjeux de la recherche menée en esthétique environnementale du point de vue de l'éthique, convoquant la pensée d'Emily Brady et de Cheryl Foster, mise en parallèle avec celle de Kant. Extrait d'un texte de J. Baird Callicot, invitant à relier éthique de la terre et esthétique de la terre dans une théorie de la conservation.
|